Thimbleweed Park


Pour les fan de jeux rétros, il y a un genre, un peu à part, qui ravivent de nombreux souvenirs chez ceux qui ont eu l’occasion de parcourir les meilleures productions du genre, c’est le Point’n’Click.

En 2017, est sorti un certain Thimbleweed Park, hommage absolu à ses illustres aînés de chez LucasArts.

Rien que pour vous, « Fun and Geek » revient en quelques lignes sur cet hommage appuyé.

Alors à vos marques, pointez, cliquez !

UNE ASCENDANCE PRESTIGIEUSE

Dans l’histoire du Point’n’click, et ne soyons pas chiche, du jeux-vidéo en général, « il était une fois » un chef d’oeuvre qui révolutionna le genre ouvrant la porte à un âge d’or qui marqua pour de longues années les cœurs des gamers du monde entier, et ce jeu c’est « Maniac Mansion ».

Le jeu nous plaçait aux commandes de Dave Miller, star locale, et de ses 6 amis, partis secourir la pompom girl Sandy des mains du Docteur Fred. Commence alors, une aventure inoubliable au sein de l’inquiétante bâtisse… entre météorite extraterrestre, invasion de tentacules venues de l’espace et obscures expériences scientifiques…

Produit par LucasArts, la société de jeux-vidéos du papa de Star Wars (et sorte de madeleine de proust pour les joueurs du monde entier), ce jeu d’aventure tentait de proposer un univers visuel très travaillé, avec un humour décalé assumé et de nombreuses références à la pop culture. Un pari au combien réussi qui allait ouvrir la voie à de nombreuses autres productions du genre grâce au fameux SCUMM (Utilitaire de Création de Script pour Maniac Mansion).

Suivront donc dans la foulée le cultissime « The escape from Monkey Island », l’inégalable « Day of the Tentacle (Maniac Mansion 2) », ou encore l’excellent « Sam and Max, Hit the Road » pour ne citer qu’eux…

En 1987, Maniac Mansion offrit donc ses lettres de noblesse à l’un des genres les plus appréciés du 10ème art, et ce grâce à ses 2 papas : Ron Gilbert et Gary Winnick.

Les personnages de Maniac Mansion

LA GÉNÈSE DU PROJET

En 2013, LucasArts ferme officiellement ses portes, pourtant, en 2014, à la surprise presque générale, les papas de Maniac Mansion annoncent qu’ils lancent une campagne de financement participatif afin de produire « Thimbleweed Park », véritable hommage au genre qui les a révélés.

L’ascendance est d’ailleurs clairement assumée, R.Gilbert et G.Winnick présentent le projet en expliquant « c’est comme ouvrir un vieux tiroir poussiéreux et trouver un jeu « LucasArts » auquel vous n’avez jamais joué avant… »

15623 contributeurs et 625000 $ plus tard, le projet est donc lancé. 375000 $ étaient attendus pour la production du jeu, preuve s’il en est que les gamers étaient impatients de découvrir dans quelles aventures allaient les entraîner deux des légendes du genre.

En 2017, soit exactement 20 ans après les aventures de Dave Miller dans un sombre manoir, sort donc « Thimbleweed Park ».

THIMBLEWEED PARK… RETOUR VERS LE FUTUR

Bienvenue en 1987 à Thimbleweed Park, petite bourgade du fin fond des États-Unis, avec ses 81 habitants… ou plutôt ses 80 habitants… car oui, si vous êtes sur place, c’est pour enquêter sur le meurtre d’un illustre inconnu dont le cadavre vient d’être retrouvé dans le lit de la rivière locale.

Vous démarrez votre aventure dans la peau des agents fédéraux Ray et Reyes, dépéchés sur place par l’Oncle Sam. Espérant boucler leurs investigations le plus rapidement possible, les deux héros se retrouvent au cœur d’une sombre affaire, à côtoyer des personnages que n’auraient pas reniés Stephen King ou David Lynch. Et justement, le jeu se veut un véritable hommage à la pop culture et aux productions du genre avec son univers hybride entre X-Files et Twin Peaks.

Le jeu vous proposera donc de mener votre enquête en incarnant toute une galerie de personnages loufoques, nos deux fédéraux donc, mais également une jeune informaticienne qui rêve de faire des jeux-vidéos (jolie mise en abîme), ou encore un clown maudit à l’humour vachard… Bref tout un programme.

Techniquement et en terme de Gameplay, le jeu tient sa promesse initiale. Les graphismes pixelisés nous plongent 20 ans en arrière et « les verbes d’action », si chers aux deux créateurs, nous rappellent ce qu’était le point’n’clik des origines. On peut utiliser, on peut ouvrir ou fermer, on peut pousser ou tirer, on peut prendre ou donner, on peut voir, et on peut parler bien entendu, ce qui fait généralement le sel de ce genre de production.

L’humour est  présent à chaque ligne de dialogue et on se sent plongé en terre connue comme assis sur sa chaise de bureau à la fin des années 80 ou au début des années 90.

L’une des premières répliques donnant le ton de l’aventure: « Prends vite une photo du cadavre avant qu’il ne soit trop pixelisé… »…

En bref, Thimbleweed Park c’est un hommage absolu aux références de l’âge d’or du Point’n’Click avec à la baguette les papas du légendaire Maniac Mansion, c’est une véritable ode à la Pop Culture, et plus simplement un jeu bien fun pour peu qu’on sache se remettre dans la peau du Gamer Rétro que nous sommes tous un peu au fond de nous.

A essayer d’urgence.

Le lien vers le teaser : https://www.youtube.com/watch?v=QLn8dsgizY4


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